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LA BRIGADE ANTI-CRIMINALITE
Bordeaux
BORDEAUX, PARC GAMBETTA, 9H00.
La place est un rectangle comme celle de la Bourse, encerclé par deux grands axes, les deux autres sont seulement piétonnes. De hauts immeubles de bureau la bordent, c’est un quartier d’affaires. Un parking délimite la place en son sous-sol. Elle aussi entourés de banques et de cafés.
Les gens passent, ne s’arrêtent pas. Le trafic est continu. Les uns vont à la poste, d’autres rentrent dans leurs hôtels, les derniers sortent des cafés. Ce n’est qu’un lieu de passage, encore une fois, comme la place de la Bourse. La place n’est que transitoire.

Aucune surveillance n’est mise en place, mis à part celle de la banque Société Générale qui ne couvre qu’un petit coin de la place. Trop peu de surveillance, de protection. Plusieurs personnes traversent innocemment la place pour se rendre d’un point à un autre. Du moins c’est ce qu’ils veulent nous faire croire ! Ils veulent paraître innocents, mais le sont-ils réellement ? Ne nous cachent-t-il pas quelque chose ?
Pourquoi cet homme garde ses mains dans ces poches ? Cache-t-il de la drogue ? Des objets volés ? Il faut qu’on aille l’interpeller. Je vous parie qu’il va courir. On va donc partir avec un groupe de 3 hommes, armés lourdement, on ne sait jamais. Il cache peut-être quelque chose de plus dangereux sous son pull. Un arrive de face, les deux autres par derrière. Il ne faut pas qu’ils nous échappent. S’il faut le plaquer au sol et lui passer les menottes, nous le ferons.
S’il se débat, nous utiliserons les matraques.
Cette femme, pourquoi regarde-t-elle vers l’arrière toutes les 5 secondes ? C’est un comportement suspect. On peut lire l’angoisse dans ses yeux. Tout le monde peut-être coupable, pourquoi pas elle ? Allons l’interroger. Il faut également la fouiller, comme les autres, comme n’importe quel criminel, on la clouera contre un mur.
C’est pour ça qu’il faut que nous soyons sur le terrain mais aussi un service de surveillance. Des caméras, des hommes, des moyens, de quoi surveiller, assurer la protection.
Des caméras qui surveillent les hommes, des caméras qui surveillent des caméras, des hommes qui surveillent des caméras des caméras, des hommes qui surveillent des hommes qui surveillent des caméras des caméras. Des hommes, des caméras, des hommes-caméras, caméras-caméras, caméras-hommes…
Il faut garder un œil ouvert, ou plutôt deux. Restons vigilant.
Il faut renforcer la surveillance. Pour ça il faut mettre des caméras, un peu partout, un peu nulle part... Il faut envahir la place pour la protéger, pour la sécuriser, pour la rendre sans danger. Pour ne plus jamais avoir de danger. Il faut que la place devienne complètement hermétique. Contrôler les entrées, les sorties, tous les déplacements, ne rien laisser au hasard. Plus aucune coïncidence.

On a bien vu, la liberté ne sert à rien, elle est utilisé contre elle. On la retourne contre son propre fondement. Elle ne paraît plus utile. Pourquoi encore y croire ?
Première surveillance
Projet en réponse
Mise en place
Analyse du site
Rapport d'enquête
Conclusion
Pièces à conviction